En quelques mots
L'incontinence urinaire est le terme utilisé pour désigner les pertes involontaires et incontrôlables d'urine. Une femme incontinente est obligée de se lever la nuit, d'uriner plus de 8 fois par jours, ne parvient pas à satisfaire sa soif et est incapable de se retenir.
Une souffrance silencieuse
Il existe plusieurs causes comme notamment plusieurs grossesses, la ménopause et le surpoids. Les conséquences sont lourdes : bouleversements à la fois des activités et de la vie sociale mais aussi répercussions sur la sexualité et sur la vie de couples, entrainant chez la femme un isolement et une perte de confiance.
C'est le périnée qui joue un rôle majeur puisqu'il permet de soutenir un ensemble d'organes génitaux, notamment la vessie et d'assurer la retenue ou non de la miction. Avec le temps et les modifications du corps, le périnée est mis à rude épreuve et s'affaiblit fortement ce qui a pour conséquences d'entraîner des pertes d'urine incontrôlables chez la femme. Les femmes doivent oser en parler à leur gynécologue, sage-femme ou médecin généraliste pour briser ce cercle vicieux, retrouver confiance en soi ainsi qu'une meilleure qualité de vie.
Les 3 types d’incontinences
Les fuites à l’effort
C'est la forme la plus fréquente et concerne 50% des femmes incontinentes. Le problème est mécanique : une augmentation de la pression abdominale suffit à déclencher des fuites urinaires. Les muscles du périnée déjà affaiblis ne pouvant plus garantir la retenue de la miction, un simple éclat de rire, un éternuement, une toux ou la pratique d'une activité sportive peuvent provoquer la fuite.
Les fuites par impériosité
Elles concernent 20% des femmes incontinentes et se manifestent par des envies pressantes impossibles à réprimer et survenant de manière intempestive.
L’incontinence mixte
L'incontinence dite "mixte" est la combinaison des fuites à l'effort et par impériosité et concerne 30% des femmes incontinentes. Elle se révèle être particulièrement handicapante au quotidien.